Des cadavres de chats découverts chez la présidente d'une association de protection des animaux

C'est dans une villa maralpine faisant office de siège d'une association de protection des animaux que des chats morts et d'autres, vivants, mais mal en point, ont été trouvés la semaine dernière. Une plainte a été déposée contre la présidente de ladite organisation.

Illustration : "Des cadavres de chats découverts chez la présidente d'une association de protection des animaux"

Comme le rapporte Ouest France, les cadavres de 6 chats ont été découverts dans les locaux d'une association de protection animale à Biot, dans les Alpes-Maritimes.

Il s'agissait, en fait, d'une villa qui faisait office de siège pour cette association baptisée Paradise Cats. L'organisation avait été lancée en 2017 et était destinée à sauver et héberger les chats abandonnés, mais le 26 octobre dernier, sa présidente et locataire de la villa en a été expulsée. L'intéressée a quitté les lieux en y abandonnant les animaux.

Des habitants avaient aperçu des chats livrés à eux-mêmes et extrêmement maigres, et prévenu l'association ASA (Au Service des Animaux), dont une membre est allée s'enquérir de la situation. Sur place, elle a vu le cadavre de l'un des félins dans le jardin. La gendarmerie en a été informée et l'association a pu entrer dans la propriété mercredi dernier (14 novembre 2018). À l'intérieur, 6 corps sans vie de chats ont été découverts dans des cages et sans nourriture.

Toujours d'après le site Ouest France, l'association Au Service des Animaux a indiqué avoir porté plainte contre la présidente de Paradise Cats auprès de la brigade de la gendarmerie locale. Par ailleurs, une enquête judiciaire a été ouverte.

Pour leur part, les chats qui ont été récupérés vivants ont été confiés à des équipes vétérinaires pour leur permettre de recouvrer la santé, en attendant de les confier à des familles d'accueil ou d'adoption.

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1 commentaire

  • Nicole GIRARDET a écrit : 19/11/18

    Il ne faut plus s'étonner de rien. J'ai connu, il y a une quinzaine d'années, une soi disante SPA dont la présidente portait un manteau de vison en hiver, reculait dès qu'un chien l'approchait, et pratiquait l'euthanasie ;à tel point qu'un vétérinaire de ma connaissance a refusé de travailler avec elle. Malheureusement, elle est toujours en exercice.

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