1 personne sur 4 considère son chat comme son bébé, selon cette étude

Un propriétaire de chat sur 2 considère ce dernier comme un membre de la famille, alors qu’un sur 4 perçoit l’animal comme son enfant. La nature de cette relation humain / félin a un impact sur notre manière de répondre aux besoins de nos compagnons à 4 pattes, souligne une étude récente.

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« Membre de la famille, meilleur ami, enfant ou ‘simplement’ animal de compagnie ? ». C’est par cette question qu’est introduite une étude publiée en décembre 2021 dans la revue International Journal of Environmental Research and Public Health, et portant sur le rapport humain / chat, ainsi que sur ses conséquences sur l’animal.

La plupart des propriétaires de chats voient leurs compagnons comme des membres de leur famille à part entière. Plus d’une personne sur 2 (52%) interrogées dans le cadre de cette recherche, rapporte Grazia. C’est, d’après les auteurs de ladite étude, le type de relation le plus « équilibré » qui puisse exister entre le félin et son maître, car plus en adéquation avec les besoins de l’animal.

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Ce dernier a, en effet, à la fois de soin, de se sentir en sécurité et de liberté. Une liberté, justement, qui peut être affectée par un rapport d’une tout autre nature, que plus d’un propriétaire sur 4 dit entretenir avec son chat (27%) ; ici, les personnes interrogées le considèrent comme leur enfant.

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Si cela part évidemment d’une bonne intention et montre à quel point on peut être attaché à son animal, l’impact sur le bien-être de celui-ci peut être néfaste, d’après la co-auteure de cette étude. Esther M. C. Bouma, du département de psychologie sociale à l'Université de Groningue (Pays-Bas), estime en effet qu’il risque d’y avoir « inadéquation entre le besoin du propriétaire et le besoin du chat » lorsqu’on le compare à un enfant et interprète ses comportements de manière erronée.

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Infantiliser son chat affecterait son bien-être et son développement

Elle met en garde contre l’infantilisation du chat et ses conséquences sur son développement. Ainsi, en le percevant et traitant comme son bébé, on peut avoir tendance à vouloir le surprotéger et restreindre ses sorties, alors que c’est contre la nature du chat (hormis certaines races dites d’intérieur) que de ne pas avoir accès à l’extérieur.

Les conclusions de cette étude, pour laquelle 1800 propriétaires félins ont été interrogés, suggèrent ainsi que le mieux pour le chat serait de lui apporter le soin, l’attention et la protection nécessaires, sans pour autant le couver et en respectant sa « personnalité ».

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