Choisir un chien de chasse

Comment être sûr de faire le bon choix au moment d’adopter ou d’acquérir un chien destiné à la chasse ? Doit-on plutôt opter pour un mâle ou une femelle ? Un chiot présente-t-il plus d’avantages que le chien adulte ? Quelles capacités doit-il afficher ? Voici les questions que l’on se pose le plus souvent lorsque l’on projette de s’orienter vers un chien de chasse.

Illustration : "Choisir un chien de chasse"

Si vous optez pour l'adoption d'un chien de chasse, l'animal se doit d’avoir certaines qualités pour remplir correctement son rôle vis-à-vis du gibier et prendre du plaisir à le faire. L’arrêt, le rapport (aptitude à trouver, poursuivre et rapporter le gibier), la capacité à évoluer sur des terrains difficiles et le flair font partie de l’arsenal du bon chien de chasse. Ce sont là des aptitudes à déceler et à développer dès le plus jeune âge du chien, mais elles ne constituent pas les seuls critères de choix. Le comportement de l’animal au quotidien, son ascendance et son âge figurent aussi parmi les points cruciaux à prendre en compte avant de se fixer.

Se renseigner sur son ascendance

La première des choses à faire est de se renseigner de la manière la plus complète possible sur les origines du chien.

Essayez d’obtenir un maximum d’informations sur ses parents, consultez leurs documents et demandez à connaître leur comportement à la chasse. Demandez à l'éleveur s'ils sont persévérants, s'ils possèdent un nez fin, s'ils effectuent correctement le rapport et s'ils ne rechignent pas à traverser les obstacles pour poursuivre le gibier.

Etudier son comportement en extérieur

L’ascendance du chien détermine une partie des aptitudes du chien à la chasse, mais elle ne fait pas tout. Même un chien qui n'est pas issu d’une lignée pure peut afficher des qualités très recherchées en action de chasse, comme l’aptitude à évoluer sur les terrains humides et accidentés, le rapport, l’arrêt ou encore un nez fin.

Vous devez donc observer son comportement en extérieur : s’il a tendance à fouiner, à renifler et à être curieux, vous tenez peut-être le bon chien de chasse. Tentez également le test du coup de fusil, idéalement avant l'âge d'un an. Ne jugez pas le chien sur les premières tentatives si elles sont infructueuses. Il se peut qu'il ait besoin d'autres essais pour s'y familiariser et ne plus prendre peur.

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Chercher du côté des éleveurs ou des particuliers ?

Si vous manquez d'expérience, le mieux serait peut-être de vous adresser à un éleveur. Il faudrait d'abord s'assurer de la qualité et du professionnalisme de ce dernier. Les forums de discussion peuvent vous permettre de trouver quelques bonnes indications dans ce sens. Ou mieux encore, si vous avez des passionnés de chasse dans votre entourage, n'hésitez pas à leur demander leurs avis sur les éleveurs qu'ils connaissent.

Si vous êtes sûr(e) de pouvoir choisir correctement votre chiot et d'en assurer l'apprentissage, vous pouvez vous tourner vers un particulier qui possède une portée. Là encore, pensez à poser un maximum de questions ayant trait à l'ascendance et au comportement des parents à la chasse.

Chiot ou adulte ?

Le chiot présente quelques avantages, tout comme l’adulte. Il est évident qu’un chien qui vous a côtoyé dès son plus jeune âge vous permettra de construire une relation plus solide. Vous en assurez l’éducation et le dressage, vous connaissez donc l’animal par cœur (lui aussi d’ailleurs) et êtes ainsi sûr de la qualité de son apprentissage.

Les liens peuvent être aussi solides avec un chien adulte, surtout s’il a bénéficié d’une éducation et d’une socialisation de qualité de la part de son ancien maître. On peut rapidement tester les aptitudes à la chasse et le caractère d’un chien adulte. Il est également possible de détecter des défauts héréditaires tels que la dysplasie de la hanche, qui ne se déclarent pas dans son jeune âge.

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Mâle ou femelle ?

A la chasse, les mâles sont souvent préférés aux femelles. Non pas que ces dernières soient moins douées (ce n’est pas le cas), mais plutôt en raison de leurs périodes de relative indisponibilité et de perturbations comportementales. Celles-ci sont liées aux chaleurs, qui surviennent 2 fois par an à raison de 3 semaines, ainsi qu’à la lactation nerveuse (2 ou 3 semaines). Au total, cela fait 8 à 9 semaines qui ont des chances de tomber, en partie, pendant la saison de chasse.

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