L'imbroglio autour d'une association de sauvetage autoproclamée fait l'objet de plusieurs plaintes

La présidente d’une association de protection animale basée près de Rouen et d’anciens bénévoles vont s’affronter au tribunal. Les 2 parties s’échangent les accusations ; la première leur reproche d’avoir dérobé du matériel, tandis que ses adversaires l’accusent de détournements et de maltraitance.

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L’association Les Petites Pattes 76, qui se trouve à Elbeuf (76), fait l’objet de plusieurs plaintes, notamment de la part d’anciens bénévoles. Parmi ces derniers, Christine Wullai Broutin était en charge de la trésorerie et accuse la présidente, Muriel Gallo, d’avoir puisé dans les « comptes de l’association pour ses dépenses personnelles », rapporte Paris-Normandie.

Elle avance également que la responsable des Petits Pattes 76 souffre du syndrome de Noé. Ce qui l’amènerait à prendre en charge « trop d’animaux sans se préoccuper de leur sort ensuite ». Il y a 8 mois, l’ancienne trésorière portait plainte contre elle pour détournements et abus de confiance.

Chats secourus ou maltraités ?

Par ailleurs, Muriel Gallo devra comparaître devant le tribunal judiciaire vers la fin avril, où elle devra se défendre face à des accusations de maltraitance envers des chats. On lui reproche, en effet, de ne pas assurer des conditions de vie adéquates pour 11 félins que l’association avait secourus le 8 mars dans une ferme de Saint-Pierre-de-Manneville, où ils étaient détenus dans des cages à lapins.

Mardi dernier (16 mars), la Direction départementale de la Protection des populations a effectué un contrôle à son domicile dans ce sens.

Elle pense avoir sauvé un chien, le maître estime qu’on le lui a volé

Muriel Gallo, qui affirme avoir reçu des milliers de messages d’insultes et de menaces en 4 ans, est aussi au cœur d’un autre imbroglio, concernant un chien cette fois-ci. Le 13 mars, contactée par la voisine du propriétaire d’un Bouledogue Français attaché dehors sous la pluie et sans eau depuis une semaine, elle s’est rendue sur les lieux et a emmené le canidé. La présidente des Petites Pattes 76 assure avoir agi après en avoir avisé les forces de l’ordre, mais reconnaît qu’elle aurait dû « attendre la présence d’un officier de police judiciaire ».

De son côté, le maître du quadrupède explique que son animal de compagnie ne se trouvait à l’extérieur que provisoirement, le temps pour lui de réparer « un portillon de séparation de jardins ». Pour Loïc Bouteiller, l’association lui a volé son chien – qui lui a été restitué par la suite – et il a déposé plainte pour ce motif.

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Muriel Gallo adresse, elle aussi, des accusations à d’anciens bénévoles. D’après elle, ceux-ci auraient dérobé du matériel vétérinaire appartenant aux Petites Pattes 76. Ils tenteraient également de convaincre des familles d’accueil et des donateurs de se détourner de son association à leur profit.

2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 22/03/21

    Quand on accuse, il faut des preuves. Pour l'instant, il semble que les seules preuves concernent la maltraitance des chats. Quant au détournement de fonds appartenant à l'association, en tant qu'ancienne comptable, je peux assurer qu'il est facile de prouver de tels agissements. La présidente de cette association est bien mal partie.

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  • Invité

    Invité a écrit : 23/03/21

    effectivement quel imbroglio !!!!

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