Covid-19 : L’Anses estime peu probable la contamination d’un chien ou d’un chat

Ce mercredi, l’Anses a réuni un collège d’experts scientifiques pour se pencher sur le rôle des animaux domestiques et des aliments dans la transmission du virus responsable de la Covid-19. D’après eux, il est peu probable que nos compagnons soient contaminés et en tombent malades.

Illustration : "Covid-19 : L’Anses estime peu probable la contamination d’un chien ou d’un chat"

A la demande du gouvernement, des experts se sont réunis cette semaine sous l’égide de l’Anses*, afin d’aborder « le rôle potentiel des animaux domestiques et des aliments dans la transmission du virus », comme le rapporte Le Parisien.

Il y a peu, un chien avait été testé « légèrement positif » au coronavirus à Hong-Kong, suscitant des inquiétudes parmi les propriétaires d’animaux de compagnie. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) avait été claire à ce sujet : il n’existe, à ce jour, aucune preuve de transmission du SARS-CoV-2 – le virus responsable de la maladie Covid-19 – par les animaux domestiques (de compagnie comme d’élevage).

C’est ce qu’ont réitéré les scientifiques réunis par l’Anses ce mercredi. Via communiqué, ils ont rappelé que, si le génome du SARS-CoV-2 avait bien été détecté « dans les cavités nasales et orales » du chien en question à Hong-Kong, le quadrupède l’aurait reçu très probablement en reniflant des gouttelettes de sa propriétaire reconnue comme contaminée. Et il n’y aurait aucune preuve suffisante d’infection chez cet animal. En d’autres termes, il est peu probable que le virus se soit développé dans son organisme.

De manière générale, les experts estiment tout aussi peu probable le passage de la maladie de l’homme vers une autre espèce animale.

Ils se sont également penchés sur l’alimentation en tant que vecteur potentiel du virus. Dans le communiqué, on peut lire que, si « la possibilité d'infection des voies respiratoires lors de la mastication ne peut être totalement exclue », le SARS-CoV-2 est « sensible aux températures de cuisson ». En pratique, pour un aliment cuit à 63°C pendant 4 minutes (température utilisée en liaison chaude en restauration collective), sa contamination est divisée par 10 000.

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* Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail

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