Yvelines : Il tue le chien de son voisin après une dispute !

Jeudi 18 janvier dans les Yvelines, une dispute de voisinage éclate entre 2 personnes issues de la communauté des gens du voyage. La rixe vire au drame. L’un des 2 hommes retourne chez lui pour se saisir d’une arme à feu avant de revenir sur les lieux de la dispute et d’abattre le chien de son rival d’un jour. Un Shih Tzu qui a succombé à ce tir mortel. L’homme de 38 ans ne sera pas inquiété par la justice.

Illustration : "Yvelines : Il tue le chien de son voisin après une dispute !"

A Chaletoup-les-Vignes, petite bourgade des Yvelines, l’après-midi a viré au drame et au carnage. Un chien, un Shih Tzu, a été sauvagement tué des suites d’une dispute entre son propriétaire et un voisin.

Le Parisien, qui rapporte l’information, évoque un différend entre voisinage qui a débuté aux alentours de 13h30 le jeudi 18 janvier dernier. 2 voisins issus de la communauté des gens du voyage, en viennent à s’invectiver violemment, puis à s’écharper physiquement. L’un des 2 hommes reçoit des coups au visage. Ni une, ni deux, il rentre chez lui afin de chercher son arme à feu, une carabine.

Aucune garde à vue et aucune poursuite pénale

Puis, il retourne sur le lieu de la discorde. Sans prévenir, il tire un coup de fusil sur le chien de son « adversaire ». L’animal ne survit pas à ce tir mortel. Les forces de l’ordre sont par la suite intervenues pour ramener le calme dans ce quartier d’ordinaire paisible, et ont confisqué l’arme sans arrêter son détenteur. Pourquoi ?

Une source proche du dossier s’explique : « Si l’acte de cruauté envers un animal est puni par la loi, le fait de tuer un chien n’est pas considéré comme tel. L’auteur de cet acte est soumis à une contravention de cinquième classe. En d’autres termes, il ne peut pas être placé en garde à vue et encours une amende. »

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Agé de 38 ans, l’auteur du tir qui a abattu le chien encourt jusqu’à 1 500 € d’amende. Une somme qui peut doubler en cas de récidive. Aucune suite pénale ne sera donnée à cette affaire puisqu’aucune plainte n’a été déposée, d’un côté comme de l’autre.

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