Face à la hausse des abandons, une femme transforme sa maison en refuge pour plus de 300 chats

Une mère de famille indonésienne prend soin de plus de 300 chats dans le refuge qu’elle a mis en place dans sa maison. Elle et son mari recueillent les félins errants et abandonnés depuis 17 ans.

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Dita Agusta vient en aide aux chats en détresse depuis des années, mais c’est en 2015 qu’elle a transformé une partie de sa maison en refuge. C’est ainsi qu’elle a fondé Rumah Kucing Parungla maison des chats de Parung ») à Parung, ville située à près de 40 km de la capitale indonésienne Jakarta.

Âgée de 46 ans et mère de 3 enfants, elle consacre désormais sa vie à ces animaux en difficulté. Ceux-ci sont abandonnés pour diverses raisons : « à cause de leurs voisins, parce qu’ils emménageaient dans un nouveau logement où les animaux n’étaient pas acceptés, en raison de désaccords au sein de couples nouvellement mariés […] », raconte-t-elle à Channel News Asia.

Depuis le début de la crise de Covid-19, les chats sont de plus en plus nombreux à arriver dans son refuge. « Avant la pandémie, 80 % des chats accueillis ici étaient errants. A présent, il s’agit de chats des rues à 50 % et d’abandons à 50 % », explique-t-elle.

La situation sanitaire a également affecté le volume de dons, qui n’a fait que s’amenuiser, ce qui ne facilite pas les choses pour la fondatrice de Rumah Kucing Parung. Elle reçoit à peine de quoi acheter la nourriture et les médicaments pour les chats. C’est de sa propre poche que Dita Agusta rémunère les 6 employés qui lui prêtent main forte au refuge.

La structure accueille en moyenne 10 nouveaux chats par semaine. Les 644 mètres carrés de l’établissement ne suffiront bientôt plus. Aujourd’hui, ce sont plus de 300 félins qui y vivent.

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Dita Agusta peut compter sur un soutien total de la part de son mari, Muhammad Lutfi. « Auprès de ma femme, j’ai tout appris de l’altruisme et de la compassion envers les autres formes de vies », confie-t-il. L’homme a même quitté son emploi en 2017 pour l’aider à prendre soin des chats. Il mène, en parallèle, une activité dans la pisciculture pour subvenir aux besoins de la famille.

C’est d’ailleurs lui qui avait adopté leurs premiers chats errants en 2003, 2 chatons orphelins qu’il avait découverts près d’une mosquée de la ville.

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