Dans le Tarn, L’ADN pourrait être utilisé afin de retrouver les propriétaires qui ne ramassent pas les déjections de leur chien

En ville, les déjections canines représentent un véritable fléau pour les habitants et les élus. Malgré les dispositifs mis en place, rien y fait : certaines personnes continuent de faire preuve d’incivilité. Toutefois, dans une ville du Tarn, elles pourraient bien finir par se résigner, car le maire souhaite opter pour une solution redoutable.

Illustration : "Dans le Tarn, L’ADN pourrait être utilisé afin de retrouver les propriétaires qui ne ramassent pas les déjections de leur chien"

Comme un bon nombre de ses confrères, le maire de Mazamet (Tarn), Olivier Fabre, est las de devoir se battre pour garder ses rues propres. Malgré la loi en vigueur dans le pays, les propriétaires de chiens sont toujours nombreux à ne pas ramasser les crottes de leur animal. Alors, pour les dissuader, il envisage de s’en remettre à la science.

Le but est de prélever un ADN dans les excréments, puis de l’associer à un chien enregistré dans une base de données. Les coordonnées du maître étant renseignées, les autorités n’auront plus qu’à remonter sa trace pour le sanctionner. Pour rappel, le contrevenant risque une amende de 35 euros au minimum en fonction des communes.

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Une méthode ficelée

L’idée serait que les propriétaires d’une zone définie soient dans l’obligation de détenir une carte d’identité ADN de leur canidé, comme l’a précisé Actu Occitanie. Pour la réaliser, les toutous devront se rendre chez un vétérinaire désigné par la ville et réaliser un test salivaire. La procédure est gratuite.

« Des contrôles fréquents sur la voie publique » auront lieu selon Olivier Fabre pour vérifier les cartes. Les maîtres qui n’en possèdent pas alors qu’ils se trouvent dans le périmètre défini recevront une amende d’une quarantaine d’euros. Ils devront également financer les frais de nettoyage ainsi que l’analyse en laboratoire pour un montant d’environ 100 euros.

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Un dispositif qui a déjà porté ses fruits

Cette initiative est actuellement en test dans la commune de Béziers (Hérault) depuis l’été dernier et pendant 2 ans. L’homme politique Robert Ménard s’est inspiré d’un projet espagnol mis en place à Valence. En 6 mois seulement, la présence de déjections canines dans cette ville aurait réduit de 90 % suite à la mise en place d’un système de carte ADN.

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Des chiffres parlants, mais Olivier Fabre tient à rappeler qu’aucune décision n’a été prise pour le moment : « C’est une piste de travail », déclarait-il. Il a par ailleurs invité les citoyens à donner leur avis quant à cette mesure sur les réseaux sociaux. Lesquels semblent relativement séduits par l’idée.

1 commentaire

  • Invité

    Invité a écrit : 15/11/23

    Je suis née en 61, je possède des compagnons animaux depuis mon plus jeune âge.
    Ma mère était résidante suisse.
    C'est dire à quel point je connais le système du sac à crottes. En Suisse dans les années 81, le caniveau m'a coûté 50 FCH.!!!!
    Mais en Franc avrc mes petits sac....j'avais l'air d'un ...comme dit la chanson, on me traitait de folle avec mon ramassage.
    Tout ça pour dire que l'on manque drôlement d'éducation en France.
    Je suis opposé aux fichages, que j'estime n'être que de vieux relents pétainistes.
    Mais que faire pour ne pas devoir jongler sur les trottoirs ?
    C'est si simple pourtant de se baisser et d'être simplement citoyen.

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