Grassac (17) : Des tortues, iguanes, serpents, lézards et autres espèces découverts chez un particulier

Les gendarmes de Grassac, en Charente, ont découvert lundi 22 janvier un petit zoo chez un particulier, amoureux des animaux, mais pas en règle pour toutes les espèces hébergées. L’homme devra répondre de ses actes devant la justice, mais reste jusqu’à son procès le gardien de ses protégés.

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A Grassac, en Charente, un trentenaire n’avait jusqu’à présent eu aucune inquiétude. Et pourtant, son zoo particulier valait le détour. C’est en tout cas ce qu’ont constaté les gendarmes charentais qui ont perquisitionné le domicile du jeune homme lundi 22 janvier au matin.

Les forces de l’ordre ont découvert un nombre incalculables d’espèces protégées, plus ou moins dangereuses, exotiques, que mêmes les zoos les plus connus ont dû mal à exposer au grand public. La stupeur est encore plus grande lorsque vous découvrez en face de vous un serpent en décomposition avancée. La scène, peu banale et à faire froid dans le dos, est arrivée à un habitant de la commune située près d’Angoulême, le 30 décembre dernier. Cet habitant a aussitôt alerté la gendarmerie la plus proche, qui a, depuis, mené son enquête. Une enquête qui vient de donner ce résultat stupéfiant.

« 3 émeus, 3 tortues de Floride, 6 tortues d'Hermann, 4 tortues terrestres, 1 iguane vert, 1 boa constrictor, 3 pythons tapis, 1 python royal, 2 pythons malais, 2 caméléons panthère, 2 couleuvres asiatiques, 5 geckos léopard, 3 serpents faux corail. Pour compléter la ménagerie, d'autres animaux étaient présents: 1 piranha, 4 chinchillas, 1 truie, 2 rats, 2 souris, 2 chiens, 9 moutons, 3 poneys et 5 moutons. » C’est ce qu’on peut lire sur la page Facebook des gendarmes qui sont intervenus en ce début de semaine.

« Un passionné qui ne cherchait pas à se faire de l’argent »

Le trentenaire, qui vit en couple, ne détenait pas toutes ces espèces dans les règles de l’art et avec les autorisations nécessaires. Cependant, ce grand amoureux d’animaux n’a jamais eu l’intention d’en faire commerce, comme le chef d’escadron Hervé Ladaive a confié à nos confrères de France Bleu : « C'est un passionné, il ne cherchait absolument pas à se faire de l'argent... il aimait juste ses animaux. »

Un passionné qui prenait soin de l’intégralité de ses bêtes, sauf peut-être les émeus, qui ne vivaient pas dans des conditions qualifiées d’optimales. En attendant son procès, le trentenaire devra prendre soin de ses animaux, dont il a été déclaré « gardien », même si, dans les faits, ils ont été saisis.

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