Référendum pour les animaux : les Français le plébiscitent

On sait les Français sensibles à la cause animale, mais dans quelle mesure seraient-ils prêts à soutenir une initiative concrète destinée à protéger les animaux ? Une étude jauge l’adhésion au « Référendum pour les animaux » de la part de la population française, toutes appartenances sociales et politiques confondues.

Illustration : "Référendum pour les animaux : les Français le plébiscitent"

Le processus devant déclencher le « Référendum pour les animaux », comportant une série de mesures en faveur de la protection animale, a été lancé début juillet. La proposition de référendum doit être déposée au Parlement, vérifiée par le Conseil constitutionnel, passer par le ministère de l’Intérieur et le président de la République et, si tout se déroule comme prévu, donner lieu à un scrutin.

Interdictions de la chasse à courre et des chasses dites traditionnelles, de l’élevage des animaux dans le but d’obtenir de la fourrure, des expériences sur animaux (lorsqu’il existe une méthode de recherche alternative), de l’élevage intensif, de l’élevage en cage et des spectacles d’animaux vivants d’espèces non domestiques, sont les 6 mesures accompagnant cette initiative citoyenne.

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À quel point les Français y sont-ils sensibles ? Dans quelles proportions la soutiennent-ils ? Une étude réalisée par le pôle « Politique/Actualités » de l’IFOP et publiée sur le site d’information pour chiens Caniprof nous permet de le savoir. Elle nous apprend que :

  • L’organisation d’un référendum sur les droits des animaux bénéficie de l’adhésion des 3/4 des Français (73%). Ceux qui se sont prononcés en faveur de cette démarche proviennent de couches sociales et politiques diverses : les sympathisants écologiques à hauteur de 87 % et les frontistes à 88% notamment.
  • 71% des Français seraient prêts à signer la pétition nécessaire à la validation de la procédure de RIP (référendum d’initiative partagée). C’est une très bonne nouvelle, sachant que pour obtenir l’organisation du scrutin, le référendum doit obtenir la signature de 10% des électeurs.
  • Si la démarche va au bout et débouche sur un scrutin, près d’un électeur sur 2 (49%) pourrait y prendre part, ce qui représenterait un taux de participation record au regard d’autres propositions de référendums testés par l’Ifop ces dernières années.
  • Une grande majorité de votants (89%) se disent prêts à voter pour la loi imposant les 6 mesures proposées lors du « Référendum pour les animaux »

Ce sont là les enseignements majeurs qui ressortent de cette étude. On peut en déduire que le « Référendum pour les animaux » bénéficie d’un large soutien populaire et que les chances de succès du projet sont bien réelles.

Les résultats complets de l’étude sont à découvrir sur le site Caniprof.

Éducateur canin et petlover, Kevin Jourdan, co-fondateur du site Caniprof.com entend défendre sa vision du projet.

Grâce à son expérience, il espère créer un lien entre les propriétaires d'animaux domestiques et les defenseurs de la cause animale, deux groupes qui sont indisociables aux yeux de Kévin :

Des informations sur la thématique animale et canine plus spécifiquement, il y en a tout un tas sur Internet. Et la difficulté quand on veut prendre soin de son animal n’est pas de TROUVER de l’info, mais de faire le TRI entre ce qui est de qualité et ce qui ne l’est pas…

C’est le crédo depuis le lancement de notre média : comment fournir de l’information précise, fondée, validée par des expert.e.s sur des sujets aussi vastes que l’éducation, la santé ou les loisirs canins…

Rejoindre le mouvement lancé par Hugo Clément était tout naturel pour un média comme le nôtre qui cherche au quotidien à s’engager pour le mieux vivre des chiens, mais de manière idéologique, des animaux en général.

Nous avons souvent réfléchi à des moyens de sensibiliser à l’abandon, à la maltraitance, etc… Cette initiative était une occasion d’utiliser notre voix pour faire porter un message important. S’associer à l’IFOP et à l’initiative d’Hugo Clément est une façon de contribuer à un message important à nos yeux. Tout simplement.

Quand on a la chance de pouvoir cumuler les casquettes digitales et animales comme c’est mon cas, il est impensable de ne pas en profiter pour créer des synergies et engendrer des passages à l’action chez les gens qui nous suivent au quotidien via nos articles, nos prises de positions, etc…

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