Prisonnière d’une caisse et enfermée dans un placard, cette chienne découvre enfin la lumière du jour et s’apprête à vivre des lendemains plus joyeux
La SPCA de Colombie-Britannique (Canada) a reçu un signalement des plus préoccupants. Un chiot de race Cocker se trouvait dans une cage depuis des semaines, cette cage se trouvant également dans un placard fermé. L’animal était exposé à des violences régulières. Il a été secouru par une équipe et attend qu’une place se libère en famille d’accueil.

« Ce chiot a subi des violences physiques et psychologiques » affirmait un des enquêteurs de la BC SPCA. Par chance, le calvaire de la petite chienne a pu prendre fin avec l’aide d’une équipe étant intervenue sur place.
« Il passait environ 10 heures par jour confiné »
Eileen Drever est revenue sur ce sauvetage qui a marqué ses collègues. La chienne était emprisonnée dans un foyer malveillant qui lui a imposé de sévices quotidiens. Privée de socialisation, la chienne passait ses journées dans une cage, dans le noir. L’enquêtrice expliquait : « Elle n’était sortie que 2 fois par jour pour se soulager, passant environ 10 heures par jour confinée dans une caisse dans un placard sombre ».
« Un chiot très craintif »
Les sauveteurs ont fait la rencontre d’une petite chienne très peureuse, évidemment sur la défensive. Tout de suite mise entre les mains d’un vétérinaire, l’animal a été soigné pour plusieurs blessures. Le vétérinaire a également annoncé un test positif à la giardase : une parasitose intestinale due à un parasite.
« Craintif », la chienne restait en retrait vis-à-vis des bénévoles du refuge. Ses premiers temps dans son box furent difficiles. Eileen Drever expliquait : « Elle s’asseyait à l’avant du box, mais quand quelqu’un s’approchait d’elle, elle se recroquevillait et se tortillait. Elle ne laissait personne la caresser, s’abaissait au sol et reculait quand quelqu’un essayait de l’approcher ».
Une rencontre salvatrice
Les bénévoles ont dû trouver un moyen d’apaiser l’anxiété de la chienne. Ils ont ainsi remplacé son lit par une caisse, recouverte d’une couverture, permettant à l’animal de se reposer dans un endroit-refuge. La méthode a fonctionné et la chienne se laissait de plus en plus approcher, acceptant même parfois quelques friandises.
Pour qu’elle puisse créer un vrai lien avec les humains, la direction de la structure a décidé que la chienne devrait être placée dans une famille d’accueil. Cette dernière a été trouvée assez rapidement. Plus en confiance, la boule de poils est en bonne voie et prend de plus en plus d’assurance.

Par Perrine Dubreuil
Rédactrice web
Ayant grandi entourée d'animaux, Perrine a passé son enfance avec des chats, des chiens et des oiseaux. Après des études en lettres et en arts, elle s'est dirigée logiquement vers la rédaction. Elle prend aujourd'hui un réel plaisir à partager les récits captivants de nos compagnons à quatre pattes sur Woopets.
2 commentaires
Invité a écrit : Hier
C'est toujours la même question de fond ! Alors que rien n'oblige qui que ce soit à avoir un animal, pourquoi le martyriser si on se charge d'un compagnon animal ? Tant que ces comportements proprement inadmissibles ne seront pas lourdement et effectivement condamnés cela continuera aussi sûrement que , pardonnez moi l'expression triviale, : la connerie humaine.
Sont -ce des animaux offerts en cadeau sans avoir préalablement demandé l'accord du destinataire ?
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Invité a écrit : Hier
J'enrage à chaque fois que je lis ce genre d'histoires ...ces animaux sont les souffres douleurs des humains
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