135 ans de prison pour avoir abandonné 27 chiens de combat mutilés dans une arrière-cour

« En s’approchant de la maison d’Alva T. Ridgeway, 38 ans, nous avons vu une arène de combats de chiens avec ce qui semblait être du sang animal sur les murs et du matériel habituellement utilisé pour les combats de chiens. » Ces mots sont ceux employés par le service de police du comté de Sumter, en Floride, dans une publication sur les réseaux sociaux datant de la mi-juin.

Des policiers appelés pour enquêter suite à des appels de plusieurs personnes, témoins d’aboiements répétés d’une petite trentaine de chiens. Tous, destinés à des combats de chiens, étaient maintenus en vie dans l’arrière-cour d’un homme qui risque gros. En effet, les médias américains, comme le The Sumter Item, évoquent un risque de peine record : 135 ans de prison et 120 000 €, en raison des 27 chefs d’accusation de combat d’animaux et d’appâtage… le même nombre que les Pitbulls (ou croisements) retrouvés dans un état alarmant.

Les remettre en état mental avant de les faire adopter

D’ailleurs, la police a déploré le décès d’un toutou, victime d’une « infection provoquée par une grave blessure à la patte ». Elle ajoute : « Deux autres chiens sont également dans un état grave. L’un à cause d’une infection due à des blessures au visage non traitées et l’autre à cause d’une infection due à la reproduction multiple forcée. » Le résultat d’une abominable détention.

Les chiens présentaient plus ou moins de cicatrices, consécutives à des morsures dans des combats engagés. L’un avait même une oreille déchiquetée. Pour les autres ? Maigreur, sous-alimentation, insuffisance pondérale. Tous étaient, en plus, attachés avec des chaînes d’exploitation forestière, bien trop lourdes et trop courtes.

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Ils ont été saisis et emmenés chez un vétérinaire, avant de rejoindre un refuge. Là, une évaluation complète de leur état de santé physique et mentale sera effectuée. Car, malheureusement, certains traumatismes peuvent rendre ces toutous agressifs. « Leur agressivité pourrait être déclenchée par une scène particulière, par d’autres animaux ou par des objets qui ressemblent à de l’équipement utilisé pour le combat et l’entraînement. » La prudence est de mise, avant de les mettre à l’adoption. Pour, enfin, qu’ils puissent connaître une vie décente.