Le député de l’Essonne, Cédric Villani déplore le manque de temps accordé aux propositions de loi en faveur du bien-être animal à l’Assemblée Nationale !

Cédric Villani n’a pas caché son amertume vis-à-vis du peu d’attention accordé à la proposition de projet de loi sur le bien-être animal, à l’Assemblée Nationale. Il promet toutefois de poursuivre le combat.

Illustration : "Le député de l’Essonne, Cédric Villani déplore le manque de temps accordé aux propositions de loi en faveur du bien-être animal à l’Assemblée Nationale !"

Portée par Cédric Villani (Ecologie Démocratie Solidarité), la proposition de projet de loi en faveur du bien-être animal devait être débattue à l’Assemblée Nationale la semaine dernière. Le texte n’a toutefois pas été discuté suffisamment longtemps et a même été sujet à différentes manœuvres d’obstruction de la part de certains élus.

Le député de l’Essonne avait déjà réagi sur Twitter, où il disait regretter l’impossibilité de poursuivre le débat sur la PPL. « Le choix qu’ont fait certains de se soustraire aux discussions sur les chasses cruelles et les conditions d'élevage ne fait pas honneur à notre institution », pouvait-on ainsi lire sur son tweet du 8 octobre dernier.

Il a également fait part de sa grande déception à la Fondation 30 Millions d’Amis, qui l’a contacté pour recueillir son sentiment. « Une partie de l'hémicycle a tout fait pour mettre à mal cette proposition de loi au profit d'intérêts divers », a-t-il confié à la Fondation, indiquant que « seuls 5 à 6% du texte a malheureusement pu être débattu ».

La proposition de loi en question n’a fait l’objet que de 2 petites heures de discussion. Pourtant, en règle générale, un texte inscrit à l’ordre du jour est débattu jusqu’au vote. Ce qui n’a donc pas été le cas pour cette PPL. Malgré tout, Cédric Villani a bien l’intention de poursuivre le combat ; il a assuré avoir demandé au gouvernement d’inscrire à nouveau le texte à l’ordre du jour.

Pour sa part, le ministère de la Transition écologique a promis que les mesures annoncées par Barbara Pompili seraient « applicables par voie réglementaire » et que le passage manqué à l’Assemblée Nationale n’y « change rien ». Lesdites mesures concernent l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques, de la reproduction des orques et des dauphins dans les delphinariums et de l'élevage de vison pour leur fourrure.

Autre question importante en jeu : l’interdiction de l’expérimentation faite sur les animaux en laboratoire, qui est aussi l’un des points constitutifs du Référendum pour les Animaux. Une pratique qui fait aujourd’hui, en France, plus de 2 millions de victimes parmi les chiens, chats, lapins et autres espèces. Muriel Arnal (One Voice) et Christophe Marie (Fondation Brigitte Bardot) en parlent dans cette vidéo :

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