Un couple se fait arnaquer de 320 euros en voulant adopter un chien de race que sa maîtresse ne pouvait soi-disant plus assumer

Tout commence le 15 juillet 2022 quand Véronique et son époux ont souhaité faire une bonne action. En voyant une annonce d’une femme nommée Marie Anaïs relater son histoire, ils n’ont pu rester insensibles.

Elle expliquait vouloir donner son bien-aimé Spitz Nain à des gens attentionnés, car elle ne pouvait plus s’en occuper. « Je cherche une famille d’accueil capable de faire une petite place dans son foyer et dans son cœur pour ma princesse », stipulait la requête.

Le couple a donc envoyé un message puis s’est laissé attendrir par les dires de l’arnaqueuse.

« Mon mari adore les animaux. On a un chien et il nous a déjà ramené des oiseaux blessés… Si je l’écoutais, on serait la SPA » a déclaré Véronique à Actu.

320 euros en 2 mandats

Marie Anaïs a continué son récit tragique. Elle disait que sa fille était hospitalisée à Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques et qu’elle n’avait par conséquent plus assez de temps à consacrer à sa chienne. Cependant, elle souhaitait des adoptants vivant près de chez elle afin de pouvoir lui rendre visite à l’occasion.

« J’étais triste pour elle, je voulais l’aider », a confié l’homme floué.

Jeanne Marie Morvan / Facebook

Pour récupérer le canidé, la femme propose de passer par le transporteur Go Transport Animal Express pour la modique somme de 160 euros. Le couple a avancé les frais en ticket Transcash malgré le fait que le site Internet de l’entreprise ne fonctionnait pas.

Un homme à la voix rassurante avait en effet dissipé leurs doutes.

Par la suite, Marie Anaïs souhaitait à tout prix que son adorable bébé soit véhiculé dans une caisse de transport haut de gamme. « Une cage particulière à 480€ », a clarifié Véronique qui a tout de même participé à son acquisition avec un autre mandat de 160 euros.

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Malgré cela, le toutou n’est jamais arrivé. Véronique et son mari, outre le fait d’avoir perdu de l’argent, se sont sentis profondément attristés. Ils s’étaient déjà attachés à la boule de poils.

Ils ont porté plainte afin de dénoncer la pratique pour que d’autres personnes ne se fassent pas avoir leur tour. L’annonce continue de circuler sur les plateformes de vente entre particuliers.