73 chats sauvés d’une maison insalubre : « ils peinent à trouver des adoptants »

Le 31 août 2022, l’association de protection animale Elmbrook Humane Society est intervenue au sein d’une maison-appartement insalubre.

Depuis un an, les voisins se plaignaient de l’odeur d’urine de chats émanant des lieux. De plus, ils étaient inquiets pour les pauvres bêtes.

« Je travaille ici depuis 13 ans et nous n'avons jamais eu de cas comme celui-ci auparavant », a déclaré Natalie Hoskins, la directrice de la Elmbrook Humane Society.

En effet, les matous étaient entassés dans un logement jonché d’excréments. Les bénévoles devaient fréquemment sortir pour soulager leurs yeux et leurs poumons brûlés par l’ammoniac présent dans l’urine, rapporte Fox6 Milwaukee.

Les secoureurs ont évacué 57 chats de l’intérieur de l’habitation puis 16 autres le lendemain qui se trouvaient dans le jardin. Ils ont tous été conduits au sein du refuge.

Elmbrook Humane Society

Socialisation

Les matous ne souffraient pas de maladie, mais se montraient distants et craintifs. Ils n’ont jamais connu l’affection de leur maître et survivaient uniquement entre eux.

Après avoir été vaccinés, identifiés et stérilisés par le vétérinaire, les malheureux doivent encore apprendre à faire confiance aux humains.

« Ils serait fantastique qu'ils soient tous adoptés, mais la plupart des gens veulent des chats amicaux qu’ils peuvent manipuler et caresser », a relaté Natalie.

Malgré tous les efforts des soignants, le chemin vers la socialisation reste long. En un mois, les bénévoles leur ont démontré qu’ils ne craignaient rien, mais ils ne sont pas prêts à montrer une once d’affection.

Elmbrook Humane Society

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« Nous travaillons très dur avec notre équipe de comportementalistes pour les amener à un point où ils seront adaptés à une vie de chat domestique », a expliqué Nathalie.

Cette dernière avoue néanmoins se sentir désarçonnée, car les 73 matous occupent l’intégralité de la chatterie. Il n’est donc plus possible pour le refuge d’ouvrir ses portes à de nouveaux pensionnaires.

Nathalie espère que des familles se proposeront pour adopter ou devenir foyer d’accueil afin de pouvoir socialiser les malheureux dans de bonnes conditions.