Il détenait iguanes, serpents, tortues sans certificat de capacité… la justice le condamne !

Un habitant de Loris, dans le Vaucluse, a été condamné par le tribunal correctionnel d’Avignon pour avoir détenu 45 animaux exotiques et avoir falsifié son certificat de capacité, mais aussi d’avoir eu les intentions de mettre sur pied une fourrière.

Illustration : "Il détenait iguanes, serpents, tortues sans certificat de capacité… la justice le condamne !"

Eric, un habitant de Loris (commune du Vaucluse) était absent de son procès, ce lundi 28 mai, pour « des raisons de santé », selon son avocate Me Georgina Vasile. Cela ne l’a pas empêché d’être condamné par le tribunal correctionnel d’Avignon à 5 mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende. Qu’a-t-il pu bien faire ?

L’homme de 40 ans avait été saisi à son domicile après un signalement de la direction départementale de la protection des populations. Cette saisie a permis de trouver 45 animaux qu’il détenait à son domicile. Et on trouvait de tout : des serpents comme des boas, des pythons ainsi que des tortues d’Hermann, des geckos léopards, un caïman nain, un iguane et d’autres sortes de tortues. Des animaux exotiques, de compagnie pour certains, mais qui ne figuraient sur aucun registre permettant de connaître leur traçabilité, comme l’annonce La Provence.

Il se vantait d’avoir corrompu un agent de l’Etat

Le vice-procureur, Le Flao, confirmait ainsi que « le prévenu n'a effectué aucune démarche administrative pour l'élevage et la vente de ces animaux » et qu’il avait fait preuve de « cynisme » en se vantant « d'avoir corrompu un agent de l'État qui a été blanchi ». Ce dernier n’a pas pu se défendre, même si son avocate mettait en avant « la passion de son client pour les reptiles, des animaux non domestiques qu'il aime ».

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Le condamné aurait également tenté de mettre en place, avec Capa France, une fourrière pour récupérer des animaux. En outre, il aurait également falsifié le certificat de capacité, n’ayant pas les facultés pour le passer.

Sa défense n’a pas tenu très longtemps et s’il s’en sort avec de la prison avec sursis, il devra désormais vivre sans ses 45 animaux, qui ont été confiés au zoo de Barben.

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