Le Marché de San Barnabé, au Mexique

Juillet 2011. Le marché de San Bernabé, au Mexique, est un haut lieu de la cruauté. One Voice relaye l’appel de l’association mexicaine APASDEM en France : signez la pétition et aidez-nous à mettre un terme à la barbarie des marchés d’animaux !

Le marché de la cruauté
Situé à Almoloya de Juárez, dans l’état de Mexico, le marché de San Bernabé est l’un des plus grands marchés aux bêtes du Mexique. Depuis plus de 60 ans, il concentre des animaux – notamment des vaches, des chevaux, des ânes et des mules – qui arrivent des 4 coins du pays après des . L’ réalisée par One Voice en 2010 s’était déjà intéressée au drame des chevaux vendus sur ce type de marchés et dont la viande inonde le marché européen.

Un appel au secours
Suite à une visite d’inspection le 13 juin 2011, l’association mexicaine APASDEM, qui se bat depuis 4 ans pour obtenir une législation pour les animaux, a dénoncé dans un rapport la situation apocalyptique sur ce marché. Les animaux y sont maintenus dans des conditions déplorables, laissant indifférentes les autorités.

Les conditions de « vie »
Sur ce marché, la violence est partout. Les animaux sont attachés par le museau pendant des heures sans pouvoir se mouvoir. La plupart arrivent déjà blessés ou malades après avoir été entassés dans des véhicules inadaptés. Tout est prétexte à recevoir des coups, parfois mortels. Pour être déplacés, ils sont tirés par les pattes ou la queue comme de vulgaires objets. Certains sont si affaiblis – parfois même mourants – qu’il faut des sangles pour les maintenir. Dans l’indifférence générale, ils agonisent dans des souffrances indescriptibles.

Rentabilisés jusqu’à la fin
Tant qu’ils ne sont pas morts, ils représentent un intérêt financier. Sur ce marché, le prix d’un kilo de “viande vivante” coûte plus de deux fois plus cher qu’un kilo de viande morte… Quel que soit leur état, les animaux ne sont donc jamais achevés. En l’absence de toute forme de soins, leurs souffrances perdurent, même au-delà de la vente. Leur calvaire ne s’arrêtera malheureusement pas là non plus. Ils ne seront achevés qu’une fois parvenus chez leur nouveau propriétaire…

Les animaux domestiques aussi
Outre les animaux d’élevage, la nouvelle tendance au marché de San Bernabé concerne les chiots dont le commerce augmente. Le traitement qui leur est réservé n’est pas meilleur. Ils sont en mauvaise santé et sont eux aussi victimes de mauvais traitements.

Silence du gouvernement
Alerté de nombreuses fois sur les conditions des animaux sur des marchés comme celui de San Bernabé, le ministère de l’agriculture, du bétail, du développement rural, de la pêche et de l’alimentation reste de marbre et ne fait rien pour faire appliquer les normes en vigueur en terme de  protection animale.

Agir
Signez la
et demandez au gouvernement mexicain de fermer le marché de San Bernabé qui nuit à l’image de ce pays prisé par le tourisme français !