Il découvre un chien sur un îlot désert et en danger de mort, et décide de l’adopter

Fin 2018, Wesley White avait quitté le Montana (nord des États-Unis) où il réside pour se rendre au Belize, petit pays d’Amérique centrale frontalier du Mexique et du Guatemala. Photographe de son état, il devait y séjourner quelques jours pour son travail. L’occasion pour lui de joindre l’utile à l’agréable ; sur l’île de Thatch Caye où il allait et tout autour, de merveilleuse découvertes l’attendaient entre mers turquoises, nature sauvage et petites îles inoccupées.

Le dimanche 2 décembre 2018, donc, il profitait de sa journée de repos pour explorer les environs de Thatch Caye en kayak. Il a alors repéré un îlot qu’il croyait désert et décidé de s’y arrêter pour casser la croûte. Mais alors qu’il s’approchait d’une cabane sur pilotis abandonnée, dont se servaient probablement des pêcheurs, il a remarqué un chien près de celle-ci. L’animal était visiblement le seul occupant de la minuscule étendue de terre.

Le quadrupède était extrêmement maigre, mais malgré sa faiblesse, il semblait heureux de voir enfin quelqu’un venir à sa rencontre. Il remuait la queue en accueillant Wesley. Il n’était pas question pour ce dernier de repartir sans lui. Le chien ne survivrait pas bien longtemps, vu son état. Il l’a alors embarqué sur son kayak et est revenu sur l’île de Thatch Caye.

Il ne restait plus au photographe que 2 jours à passer au Belize. Il lui fallait vite trouver une solution pour celui qu’il venait de sauver d’une mort certaine. Il l’a appelé Winston.

Wesley l’a d’abord emmené à la clinique vétérinaire de Stann Creek, près de Dangriga sur la côte Est du pays. Là, grâce à des dons qui ont permis de financer son hospitalisation, Winston a reçu les soins dont il avait désespérément besoin. Le chien était, en effet, déshydraté et infesté de parasites, en plus de son faible poids. Mais ses organes étaient relativement en bonne santé. Par la suite, Winston a été pris en charge par l’organisation Placencia Humane Society.

Le photographe est rentré au Montana le cœur serré de quitter son nouvel ami, mais satisfait de lui avoir sauvé la vie. Mais il n’arrêtait pas de penser à lui. Il songeait à l’adopter, mais il avait déjà 2 chiens et, en plus, organiser l’arrivée de Winston par avion aux ?tats-Unis depuis le Belize n’était pas une mince affaire. L’homme était néanmoins de plus en plus déterminé à tenter le coup à mesure que les jours passaient. Et c’est ainsi que, 2 mois plus tard, le voyage a été mis en place.

Winston s’est envolé pour le Texas et Wesley est allé l’y rejoindre, pour ensuite le ramener chez lui dans le Montana. Une sacrée aventure, sachant que près de 2000 km séparent les 2 États. Mais les retrouvailles en valaient largement la chandelle.

Aux anges après avoir récupéré son nouveau compagnon à 4 pattes, le photographe craignait toutefois la réaction de ses 2 chiens. Ses doutes se sont toutefois effacés assez vite ; Winston a été chaudement accueilli par ses congénères et l’entente a été quasi parfaite par la suite.

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Le chien qui était à quelques heures de mourir de faim, de déshydratation et probablement d’infection, pèse aujourd’hui 16 kg, soit 10 de plus que ce qu’il affichait à la balance lors de son sauvetage. Il est en pleine forme, a désormais une famille et mène une nouvelle vie pleine de bonheur, comme le montrent les photos et vidéos régulièrement postées sur le compte Instagram que Wesley a créée pour lui : winston_bz.