Fêtes de fin d’année : ces plantes ornementales dangereuses pour vos chats

Comme le rappelle le site belge SudInfo, il convient de rester prudent vis-à-vis des plantes ornementales qui sont de rigueur en cette période de fêtes de fin d’année. Elles sont, en effet, potentiellement toxiques pour nos animaux de compagnie, notamment les chats.

L’une des plus dangereuses pour nos amis félins est le gui. Ses petites baies blanches contiennent de la viscotoxine, qui irrite les muqueuses digestives de l’animal, provoque chez lui une diminution de la pression artérielle et des troubles nerveux. Dans certains cas, leur ingestion peut déboucher sur le décès du chat. D’où la nécessité de l’emmener rapidement chez le vétérinaire, qui le fera vomir ou procédera à un lavage gastrique.

Les symptômes associés à l’ingestion des baies rouges ou des feuilles du houx sont assez proches de ceux du gui, mais ils sont rarement mortels pour le chat. Ce dernier a moins de chances d’en mâcher les feuilles, qui sont piquantes et ont un goût amer, que les fruits. Par précaution, il vaut mieux, là aussi, faire examiner le chat par le vétérinaire pour qu’il mette en place le traitement adéquat.

L’étoile de Noël, également appelée poinsettia, possède des feuilles qui présentent une certaine toxicité pour le chat. S’il venait à en ingérer une certaine quantité, il serait pris de vomissements, de diarrhée et d’hypersalivation. Il est conseillé de lui faire boire un maximum d’eau dans ce cas et de le conduire chez le vétérinaire.

SudInfo cite aussi l’hellébore noire (rose de Noël) parmi les plantes associées aux fêtes de fin d’année et dangereuses pour les félins. Toutes ses parties sont toxiques. Le chat ayant la mauvaise idée de la mâchouiller risquerait de présenter les mêmes symptômes que ceux évoqués plus haut, en plus de la dilatation des pupilles, voire des phases de paralysie.

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Enfin, la star incontestée de Noël qu’est le sapin complète la liste. Les aiguilles qui en tombent sont à ramasser régulièrement, car elles peuvent être avalées par le chat qui s’expose alors à plus d’un péril : perforation intestinale, lésion dans la cavité buccale et intoxication.