Un chien tué par balle, l’enquête est classée sans suite…

Hédi, un Yorkshire de 5 ans, a été tué, semble-t-il d’un coup de fusil, dans le jardin de son propriétaire. Ce dernier est dévasté, surtout que l’enquête n’a rien donné. Dans son village, le mystère reste entier.

Illustration : "Un chien tué par balle, l’enquête est classée sans suite…"

Qui a osé tirer sur Hédi, le Yorkshire d’Eric Bouvier ? Cet habitant du lieu-dit Drouillard, à Coutras en Gironde, aimerait que justice soit faite après la mort douloureuse de son compagnon âgé de 5 ans. Le 26 mars dernier, à 21h45, Éric fait sortir son chien comme tous les soirs dans son jardin. Sauf que, en ce lundi, un tir de fusil retentit. Son chien hurle et revient ensanglanté.

« On est sorti sur la route. Des voisins nous ont rejoints, car ils avaient, eux aussi, entendu le coup de feu », raconte l’homme à nos confrères de Sud-Ouest. Les gendarmes, eux, arrivent rapidement. « Ils n’ont rien vu de particulier. Il faisait nuit. Ils ont juste constaté que notre chien était ensanglanté », rapporte Eric Bouvier. Pendant ce laps de temps, lui et sa femme prennent la direction des Urgences vétérinaires de Bordeaux. Malheureusement, Hédi succombe à ses blessures dans d’atroces souffrances.

Il n’en reste pas là. Depuis, Eric Bouvier a déposé plainte au commissariat de Coutras pour sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique. Une autopsie du corps du chien a été pratiquée. Dans une radio, on y a découvert une quinzaine de plombs le long de son ventre. L’enquête, malheureusement, est classée sans suite. « Les auteurs des faits ont eu le temps de nettoyer leur fusil et la pluie a effacé toute éventuelle preuve », constate amèrement Éric.

Le fils du voisin soupçonné ?

Dans le village, certains évitent de commenter ces faits, pour ne pas s’attirer de problème, ou parce qu’ils n’ont rien vu ni entendu. D’autres, comme Sophie Faure, a accepté de témoigné : « J’étais dehors pour appeler mon chat et d’un coup j’ai entendu un gros coup de fusil résonner, puis le chien crier. J’ai appelé mon mari, mais on n’a vu personne. »

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Les voisins les plus proches, eux, assurent n’avoir rien entendu même si le fils du propriétaire se trouvait dehors au moment des faits. Les soupçons sont grands, mais aucune preuve ne peut venir les accabler. Aurore, la mère du fils pointé du doigt, se défend : « On a un chien et deux chats et ce yorkshire ne posait aucun problème. Il n’était pas bruyant. » Dans tous les cas, cette mystérieuse histoire n’est pas prête de s’éclaircir…

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