Mort d’Elisa Pilarski, mordue par un chien : le commandant de la gendarmerie s’exprime

Le drame ayant coûté la vie à Elisa Pilarski a eu lieu il y a 3 semaines. Le 16 novembre dernier, son compagnon avait retrouvé son corps mutilé dans la forêt de Retz dans l’Aisne. Sa mort était due à des morsures de chien. Lequel ou lesquels ? On ne le saura que lorsque les résultats des tests ADN effectués sur Curtis, son American Staffordshire Terrier, et les chiens de chasse à courre présents sur place ce jour-là, seront publiés.

Le lieutenant-colonel Jean-Charles Metras, qui est à la tête de la gendarmerie de l’Aisne, se trouvait également sur les lieux. Faisait-il partie du groupe de chasseurs ? Interviewé par L’Union il y a quelques jours, il a reconnu qu’il était invité à la Saint-Hubert (fête du patron des chasseurs), mais qu’il était en famille, avec ses 4 enfants. Sa présence avait d’ailleurs poussé le parquet de Soissons à confier l’enquête à la section de recherches d’Amiens plutôt qu’à ses hommes pour éviter toute collusion. « Je me suis enquis de la situation auprès des gendarmes. Je me suis déclaré spontanément au procureur, en disant que je n’étais pas loin », a-t-il confié à L’Union.

Le chef des gendarmes axonais a également nié les propos de Christophe Ellul selon lesquels ils s’étaient croisés ce jour-là, tandis que ce dernier cherchait le corps de sa compagne. Il a ajouté qu’il n’avait pris connaissance du drame qu’en fin de chasse.

Au sujet de l’éventuelle implication des chiens de chasse dans la mort d’Elisa Pilarski, le militaire a souhaité ne pas s’exprimer avant « les communications officielles ».

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Elisa Pilarski / Facebook