Le maire explique les circonstances de l’intervention qui a coûté la vie à un chien
Lundi après-midi, la petite commune de Loudéac voit un de ses policiers tuer par balle un chien qui se montrait agressif, en pleine intervention. Devant les nombreux commentaires postés sur les réseaux sociaux par les internautes, le maire de la ville a préféré réagir et expliquer en détail l’intervention.
Lundi 15 octobre, un American Staffordshire Terrier est tué par balle par un policier municipal de Loudéac. Sur les réseaux sociaux, l’histoire est très commentée. L’incompréhension demeure. Dans certains cas, l’agressivité prédomine. On reproche à l’agent d’avoir fait usage de son arme. Lui aussi se dit affecté par le décès d’un animal. « Je ne me suis pas levé le matin en me disant que j’allais tuer un chien », certifie-t-il à Ouest-France.
Devant ce buzz involontaire, Bruno Le Bescaut, maire de Loudéac, n’a eu d’autre choix que d’expliquer l’intervention. Tout d’abord, il assure que le policier a « agi en dernier recours, dans une situation de légitime défense face à un animal agressif ».
« Lorsque l’équipage de la police municipale est arrivé sur place (vers 15h, lundi, Ndlr), elle a constaté que les animaux étaient sans muselière et hors de la propriété de leur maître. Ils ont adopté un comportement agressif, gueule ouverte à l’encontre des agents présents et des riverains. Ils ont chargé les policiers qui se sont retrouvés acculés et sans aucun moyen de replis ou autre moyen de défense pour se protéger. Cette attaque simultanée des deux chiens a nécessité l’usage de l’arme d’un des 2 agents qui a abattu l’un des 2 chiens, le second prenant la fuite. »
« Aucun autre moyen de défense n’aurait permis de neutraliser simultanément les 2 chiens »
Concernant l’agressivité des 2 canidés, il semblerait qu’elle ait été alimentée par « la perte de notion de territoire des animaux » en lien avec les nombreux déménagements du propriétaire, selon une source proche de l’enquête, citée par nos confrères du quotidien régional.
Le maire réaffirme que « l’agent de police n’avait pas d’autre choix que faire usage de son arme. Aucun autre moyen de défense n’aurait permis de neutraliser simultanément les 2 chiens ni permis de protéger les agents et les témoins de la scène. »
Concernant le 2e chien, toujours détenu illégalement par le mis en cause, une enquête est en cours afin de déterminer ce qu’il adviendra de lui.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
5 commentaires
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Invité a écrit : 19/10/18
Il suffit de voir la vidéo qui circule sur internet pour comprendre que tout ce qui est dit là est faux !
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Invité a écrit : 19/10/18
je suis entièrement d'accord, c'est faux archi faux. Le chien qui a été abattu n'était nullement agressif et j'espère que la fondation poursuivra sa plainte. Nous le voyons clairement sur la vidéo, il est apeuré, court dans tous les sens mais n'ai nullement agressif. De plus, les policiers ont mis très longtemps a achevé cette pauvre bête qui hurlait de douleurs ! c'est une honte et Monsieur le maire vous couvrez un assassin !!!
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Invité a écrit : 22/10/18
on ne pouvait pas utiliser une seringue hypodermique au lieu d'assassiner le chien ????????????????
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Invité a écrit : 22/10/18
Je suis d'accord il devrait l'avoir avec eux, mais c'est il faut croire trop compliqué ou une formation pour géré ce genre de situation
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Invité a écrit : 24/10/18
il ne s'agit pas du même cas. celui dont vous parlez s'est passé à l'isle d'abeau en Isère et celui dont parle cet article se déroule à Loudeac. a Loudeac la scène n'a pas été filmée alors c'est facile de dire que les chiens étaient aggressifs ! ils vont pas dire le contraire puisqu'ils l'ont tué
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