Etats-Unis : Chien abattu par un policier dans le Bronx :les manifestants protestent devant le commissariat

Ce jour-là, une patrouille relevant du commissariat de la 46e division de la police de New York a été appelée à traiter une violente dispute conjugale ayant éclaté dans un appartement de la 183e rue dans le Bronx. En approchant du domicile, l’officier Ruben Cuesta a ouvert le feu sur un Pitbull noir prénommé Spike, lui logeant une balle dans le crâne. Le chien n’a pas survécu à ce tir à bout portant (ou presque).

Pour Rob Becerra, réalisateur, défenseur des droits des animaux et organisateur de ce mouvement de protestation, « tirer sur un chien, cela ne se fait qu’en dernier recours. Les policiers doivent d’abord utiliser le gaz poivre s’ils estiment être attaqués par l’animal. »

De son côté, une voisine de la famille chez laquelle la dispute a eu lieu pense que la responsabilité est partagée entre le policier et la propriétaire de l’animal abattu. Marie Palladino, 65 ans, qui vient elle aussi régulièrement en aide aux chiens abandonnés, estime en effet que sa voisine « aurait pu et dû retenir son Pitbull à la maison », au lieu de le laisser en liberté dans la cage d’escalier de l’immeuble. Elle souhaiterait également que « les officiers de police soient formés à la compréhension des attitudes canines afin de mieux répondre à ce genre de situation, surtout vis-à-vis des Pitbulls ».

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