Coronavirus : Le chien "légèrement positif" à Hong-Kong toujours en quarantaine, malgré un nouveau test négatif

Fin février, on apprenait que le chien d’une habitante de Hong-Kong contaminée par le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) avait été testé « légèrement positif ». Des traces dudit virus avaient été détectées sur des prélèvements effectuées dans ses cavités orales et nasales.

A ce jour, le quadrupède n’a manifesté aucun symptôme de maladie. Un test rectal réalisé par la suite s’est également révélé négatif. De plus, du côté de l’OMS, suivie sous nos cieux de l’Anses, on est tout à fait clair à ce sujet : il n’existe, à ce jour, aucune preuve que les animaux domestiques, dont ceux de compagnie, puissent transmettre le virus responsable de la Covid-19.

Jeudi dernier (12 mars 2020), un nouveau test sanguin a été fait sur le Loulou de Poméranie. Là encore, il a été négatif, comme le rapporte le South China Morning Post, qui cite le ministère local de l’Agriculture, des Pêches et de la Protection de l’environnement. Néanmoins, cela n’a pas suffi à lever la quarantaine imposée au chien. Les médecins voudraient, en effet, être absolument sûrs qu’il ne porte pas le virus, même si aucun anticorps associé à ce dernier n’a été décelé.

Cette mesure de précaution qu’est la poursuite de la quatorzaine (la période initiale était de 14 jours), David Gething, chirurgien vétérinaire interrogé par le journal hongkongais, a dit la comprendre, mais selon lui, le récent test négatif « signifie soit que le chien n’est pas infecté, soit que l’infection est si faible que son système immunitaire n’y a pas réagi ». Il a ajouté que « avec plus de 120 000 humains infectés dans le monde, si ce virus était transmis par les animaux, on observerait davantage de cas ».

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Le chien en question est un Loulou de Poméranie comme celui-ci