La SPA connaît son nouveau directeur général !

Un an après le licenciement de Joël Pain, la SPA a un nouveau directeur général. Il s'agit de Guillaume Sanchez, 36 ans, qui a été nommé récemment et qui a déjà pris ses fonctions au début du mois de mars. La Société Protectrice des Animaux tente de faire fi d'un passé récent mouvementé et veut se tourner vers l'avenir, où le nouvel arrivant souhaite apporter son expérience du terrain.

Illustration : "La SPA connaît son nouveau directeur général !"

La Société Protectrice des Animaux (SPA) a un nouveau directeur général. Par le biais d'un communiqué diffusé à la presse, la SPA annonce la nomination de Guillaume Sanchez. Ce dernier est entré en fonctions le 11 mars dernier. Il est sous la responsabilité du président bénévole Jacques-Charles Fombonne.

Qui est précisément Guillaume Sanchez ? A 36 ans, l'homme n'a jamais réellement travaillé au contact direct des animaux. Il arrive tout droit du service public où il fut directeur général adjoint Attractivité Innovation Rayonnement à la Métropole de Tours. Cependant, il dispose d'un réel amour pour les animaux, et compte mettre à profit son expérience du terrain dans ses nouvelles missions.

Une bonne organisation tournée vers les hommes

Il déclare ainsi vouloir « assurer la mission de protection animale et améliorer le fonctionnement de cette association historiquement au service des animaux, tels sont les objectifs que je me suis fixés en accompagnant les acteurs de la SPA et en m’appuyant sur mon expérience proche du terrain. » Ajoutant qu'une « bonne organisation oeuvrant pour les animaux doit être tournée vers les hommes ».

La SPA se tourne au maximum vers l'avenir et tente de relever la tête, après plusieurs années délicates. En effet, la SPA a longtemps été placée sous administration judiciaire par la Cour des comptes, avant que Natacha Harry, ancienne présidente, ne prenne la relève. Malheureusement, cette dernière n'est pas parvenue à redresse la situation, et à contrôler davantage les dépenses internes.

Un an après une vague de licenciements

Au printemps 2018, des licenciements se succèdent. Natacha Harry fait respectivement tomber Joël Pain, directeur général, mais aussi Vincent Boursier, directeur administratif et financier, et Anne Tholy, directrice juridique. En juin de la même année, la fracture est si importante que la présidente annonce sa démission. « Je fais ce choix d'abord pour protéger l'association des violentes attaques dont je fais l'objet. », confiait-elle à l'époque, défendant même son bilan et assurant avoir modernisé l'image de la SPA.

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Une modernisation que Guillaume Sanchez entend bien poursuivre. Pour rappel, la SPA est la première association de protection animale créée en 1845. Elle compte 62 refuges et 660 salariés ainsi que plus de 4 000 bénévoles. En 2018, elle a permis l'adoption de 38 129 animaux et en a soigné plus de 100 000.

2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 01/04/19

    La SPA devrait déjà se tourner vers les animaux, ce qui est son objet 1er, et respecter donateurs, personnels et bénévoles. Après la "vague" Natacha, au-delà de sa trésorerie, c'est toute l'image de la SPA qui est à reconstruire, avec une éthique solide, une communication claire et des actions limpides.
    Il y a beaucoup de travail pour gommer l'image désastreuse de cette association qui aujourd'hui ne pèse plus que 62 refuges sur l'ensemble du territoire.
    Espérons pour l'avenir de tous les animaux de ses refuges que les ambitions des nouveaux venus se concrétisera rapidement en belles réussites

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  • Invité

    Invité a écrit : 02/04/19

    je ne savais même pas que l'ancienne présidente n'était plus à la tête de la SPA. Espérons qu'avec cet homme, il redore le blason de la SPA.

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