Ce Labrador croisé et sa maîtresse vivent un cauchemar depuis que les autorités l’aient pris pour un Pitbull

Au Canada, de nombreuses villes mettent en place des dispositions légales contre les chiens dits dangereux, dont les Pitbulls. Entre mises en garde et interdictions pures et simples, les propriétaires de ces chiens, qui ne sont pas tous agressifs, ont l’impression de vivre une véritable ségrégation.

Ce sentiment d’injustice est encore plus fort lorsque l’on détient un chien pris pour un Pitbull alors qu’il n’en est pas un. C’est le cas de Janette Hamilton, qui habite à Barrie dans la province de l’Ontario (centre-est du Canada). Son chien Niki est une femelle croisée Labrador-Retriever / Husky Sibérien, mais son apparence peut parfois prêter à confusion. Cela ne l’empêche pas d’être un animal adorable, très sociable et friand de caresses, même de la part de personnes qu’elle ne connaît pas.

Le calvaire de Janette Hamilton et de Niki a débuté en 2009, lorsque, durant une promenade, le duo a été approché par un agent des services animaliers de la ville. Ce dernier lui a demandé pourquoi son chien ne portait pas de muselière, le prenant pour un Pitbull. Sa maîtresse lui a gentiment expliqué qu’il s’agissait d’un Labrador croisé, mais le fonctionnaire a insisté et l’a prévenue que la prochaine fois qu’elle verrait son animal non muselé, il l’emmènerait immédiatement à la fourrière.

Depuis ce fameux jour, la vie de Niki a tristement changé. De peur de le perdre, Janette Hamilton le promène la gueule attachée, ce qui a modifié la perception des passants vis-à-vis d’elle. Désormais, les gens ont peur en la croisant, pensant qu’elle est dangereuse à cause de sa muselière. Par le passé, de nombreuses personnes venaient à sa rencontre, la complimentaient et la caressaient.

Niki semble confuse de ne plus être choyée comme avant. Elle est devenue triste, ce qui rend sa maman tout aussi malheureuse. Bien évidemment, plus question non plus pour Niki de courir librement dans le parc ou sur la plage… Bref, tout les petits plaisirs auxquels elle avait l’habitude de goûter.

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