Accusée d’avoir voulu euthanasier un chien, la LPA du Calaisis se défend

« Dans le bureau, il agressait tout le monde, on ne pouvait pas l’approcher », s’est défendue la LPA du Calaisis à propos d’un chien qu’elle aurait envisagé d’euthanasier. C’est, en tout cas, ce dont une femme a accusé l’association via une publication sur les réseaux sociaux samedi dernier (7 décembre), rapporte La Voix du Nord.

L’animal en question, prénommé Diego et âgé d’un an, était arrivé au refuge de la Ligue de Protection des Animaux à Calais (62) quelques jours plus tôt. Sa propriétaire, amie de l’auteure des posts accusateurs, ne pouvait plus s’en occuper en raison de son comportement. Elle décrit le quadrupède comme « un peu foufou » et peu obéissant.

L’équipe de la LPA a déclaré lui avoir expliqué que les probabilités de le faire adopter étaient faibles et que, dans ce cas, il fallait effectivement peut-être l’euthanasier. Une pratique que l’association effectuerait une quinzaine de fois par an pour des raisons comportementales ou de santé.

L’ancienne maîtresse de Diego a finalement récupéré le chien et l’a confié à la SPA de Saint-Georges-sur-l’Aa, dans le Nord.

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La LPA du Calaisis a dit regretter les accusations dont elle a fait l’objet, alors que de nombreux messages hostiles lui ont été adressés depuis le début de cette polémique. « C’est dur. On soigne les animaux, on les bichonne toute l’année. Ca nous arrive d’euthanasier, mais ce n’est pas vraiment fait de gaîté de cœur », a déploré une employée de l’association calaisienne.