Recrudescence de chats errants en Côte-d'Or, le confinement mis en cause

Habituellement, les associations interviennent au printemps, saison où les accouplements de chats battent leur plein, pour capturer et stériliser les animaux errants, et prévenir ainsi la surpopulation féline. Or, cette année, la période a coïncidé avec le confinement imposé par la crise sanitaire du coronavirus. Résultat, les bénévoles n’ont pas pu faire leur travail et de nombreuses villes récemment vu naître une multitude de portées de chatons.

Une situation observée notamment en Côte-d’Or. Plusieurs communes du département bourguignon ont du mal à faire face au boom des populations de chats errants. France Bleu cite l’exemple de Selongey qui, dans l’urgence, a fait appel à une association de création récente : Chat Libre Issois. Basée à Is-sur-Tille, fondée et présidée par Emmanuel Noël, elle a signé une convention d’un an renouvelable avec la ville de 2400 habitants pour procéder à la capture et à la stérilisation de la centaine de félins qui arpentent actuellement les rues.

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L’homme de 38 ans rappelle qu’un chaton peut se reproduire dès 6 mois et qu’une « chatte est capable de faire entre trois et six chatons à raison de quatre portées tous les six mois ». La situation peut donc s’aggraver rapidement et affecter autant les animaux eux-mêmes que la santé des habitants.

Emmanuel Noël évoque ainsi « le problème des excréments » ainsi que les maladies véhiculées par les chats, « comme le FIV, le virus de l'immunodéficience féline, c'est à dire le sida du chat. »