Conseils pour les allergiques aux poils de chat en période de confinement

La période du confinement, liée à la pandémie de Covid-19, est l’occasion de prendre du temps avec son animal de compagnie. De câliner et de jouer avec son chien, son chat. Cependant, rester enfermer chez soi toute la journée sans aérer le domicile peut s’avérer moins agréable que prévu lorsque l’on souffre d’allergie liée…aux poils de son félin.

Illustration : "Conseils pour les allergiques aux poils de chat en période de confinement"

Le nez qui coule, la gorge qui gratte, les yeux qui piquent. Ces symptômes sont souvent ceux d’une allergie. Elles peuvent multiples. Au printemps, le pollen a le vent en poupe. En 2020, et du fait du confinement obligatoire de la population, il pourrait ne pas être le seul à faire écouler beaucoup de mouchoirs. Les allergies liées à un animal de compagnie, comme les chats, pourraient s’accroître.

Ce sont du moins les alertes lancées par l’association Asthme & Allergies. Elle précise que « les personnes qui ont habituellement des allergies aux poils d’animaux peuvent voir leurs symptômes d’allergie augmenter du fait de rester enfermées chez elles ». Loin d’elle l’idée d’inciter les propriétaires d’animaux à délaisser leur compagnon. Mais, au contraire, de prendre quelques dispositions pour une cohabitation toujours harmonieuse.

« La première chose à faire est d’aérer au maximum votre logement, plusieurs fois par jour, aussi fréquemment que possible. N’hésitez pas à passer l’aspirateur 1 fois par jour, pour éliminer au maximum la poussière et les poils, ou procédez à un balayage humide », ajoute l’association.

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Désensibilisation ou bains plus fréquents de votre chat

Elle invite, bien évidemment, les cas les plus graves à contacter leur médecin traitant ou un allergologue, afin d’envisager un traitement à la fois curatif et préventif. À ce titre, la désensibilisation reste la meilleure solution. Il est également possible de laver plus régulièrement votre chat, afin de réduire les facteurs allergènes, et notamment l’impact de la protéine Fel-d-1. Car c’est bien cette dernière, issue de la salive des félins, qui occasionne la réaction allergique.

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Pour rappel, la société suisse Hypopet avait annoncé, en août 2019, avoir mis au point un vaccin à injecter aux chats afin de neutraliser la protéine. Un vaccin qui, après quelques tests, ne fait pas cependant encore l’unanimité comme le souligne l’association 30 Millions d’Amis.

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