Chat jeté lors d'une conférence de presse de la sélection brésilienne de football : des associations saisissent la justice

Au Brésil comme ailleurs dans le monde, la scène n’a pas du tout fait sourire les militants pour le droit des animaux. Le geste brusque de l’attaché de presse de la CBF (Confédération Brésilienne de Football) envers un chat ne sera pas sans conséquence. Un collectif d’associations de protection animale brésiliennes a, en effet, annoncé qu’il mènerait une action en justice en réaction à cet incident, rapportait Il Napolista le lundi 12 décembre.

Dans un communiqué publié le dimanche 11 décembre, le Forum Nacional de Proteção e Defesa Animal (Forum National de Protection et de défense animales) a indiqué que les ONG membres ne pouvaient « pas banaliser les situations qui portent atteinte aux droits des animaux, que ce soir au Brésil ou dans tout autre pays ».

« Nous sommes tous étonnés de l’attitude de l’attaché de presse à l’égard d’un chat lors de la conférence de presse et ne pouvons pas rester silencieux face à elle », poursuit le FNPDA.

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Les faits en question ont eu lieu au Qatar le mercredi 7 décembre, l’avant-veille du quart de finale de coupe du monde de football opposant les sélections du Brésil et de la Croatie. A cette conférence de presse prenaient part Vinicius Jr, attaquant brésilien, et l’attaché de presse de l’équipe.

Le duo et l’assistance étaient amusés à la vue d’un chat tabby tranquillement installé sur la table des intervenants. L’attaché de presse s’était mis à caresser le félin, avant de le saisir fermement à 2 mains et de le jeter.

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Des excuses publiques attendues

Un comportement ayant donc suscité une vague d’indignation et pour lequel le Forum National de Protection et de défense animales demande des excuses publiques de la part de la CBF. Il attend également de cette dernière qu’elle mette en place une formation sur le droit animalier à l’adresse de ses employés et souhaite une condamnation pour préjudice moral collectif d’un montant d’un million de réals, soit 180 000 euros environ.

Une somme qui, en cas de condamnation, servirait à alimenter un fonds mis au service de la collectivité, précise le communiqué.

« Nous croyons au caractère éducatif de cette action et au fait que le droit et la dignité des animaux fassent l’objet d’une réflexion dans toute la société », concluent les signataires.