Vendres (34) : Un septuagénaire tire sur les chiens de son voisin parce qu’ils n’arrêtent pas d’aboyer

2 des 4 chiens de chasse d’un habitant de Vendres, dans l’Hérault, ont été blessés par un membre du voisinnage, celui-ci a fait usage d’une carabine. Le tireur assume totalement cet acte, le justifiant par le fait que les animaux ne cessaient d’aboyer.

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Rien ne se règle par la violence. Les aboiements incessants sont, bien entendu, extrêmement gênants, mais intenter à la vie d’un animal « bruyant » en lui tirant dessus semble une solution plutôt, extrême.

C’est pourtant ce qu’a fait Michel, un septuagénaire habitant Vendres, dans le département de l’Hérault, samedi dernier. Ce jour-là, comme le rapporte Midi Libre, l’homme comptait mettre fin, à sa manière, aux aboiements incessants des 4 chiens de son voisin. Ancien militaire ayant pris part à la Guerre d’Algérie, Michel a purement et simplement choisi de faire usage d’une arme à feu, une carabine 22 long rifle empruntée à un ami.

D’après lui, il aurait prévenu son voisin à plusieurs reprises et usé de diverses voies : courrier, discussion, etc. Face au manque de réaction du maître des chiens (toujours selon la version du tireur), sa décision était prise : « Maintenant, les choses vont évoluer ». Ce sont ses propos cités par Midi Libre.

Il a mis sa menace à exécution, faisant feu sur les chiens et blessant 2 d’entre eux, qui ont dû être transportés chez le vétérinaire. Il a ensuite informé la gendarmerie de ce qu’il venait de faire, assumant totalement « un acte réfléchi » et ajoutant qu’il « fallait taper du poing sur la table ». Pourtant, de son propre aveu, le voisin lui avait promis le matin même qu’il « prendrait ses chiens ce soir ». Ce à quoi le tireur a répondu qu’il était « trop tard ».

Le propriétaire des chiens a déposé une plainte auprès de la gendarmerie de Valras, où il a d’ailleurs été entendu au même titre que Michel. Une tentative de conciliation devrait avoir lieu ce mardi à Sauvian.

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