De la prison ferme pour avoir abandonné et attaché son chien à un arbre

« C’est une victoire. » Voici comment qualifient les refuges de France, sur Facebook, la condamnation d’un homme ayant abandonné et attaché son animal à un arbre, en 2018. Ce dernier, âgé d’une cinquantaine d’années, a vu le tribunal de Grande Instance de Nancy lui infliger un an de prison ferme ainsi qu’une interdiction définitive de détenir un animal.

L’an dernier, une promeneuse avait découvert le cadavre de ce chien, Spik, à proximité de Vezouze, en Meurthe-et-Moselle. Le chien n’avait aucune chance de survie sans eau ni nourriture. Quelques mois plus tard, le propriétaire de ce croisé Husky est retrouvé. Il a donc pu être jugé pour « actes de cruauté envers un animal domestique ».

Un abandon en raison de sa vieillesse

D’ordinaire, les peines sont relativement faibles. Pas ici. Le quinquagénaire avouait s’être débarrassé de son chien de 12 ans, car « il était malade, âgé, et faisait des saletés ». Son acte avait donc été bien réfléchi en amont. Lors de ses auditions, il a tenté de mener les forces de l’ordre en bateau, n’avouant pas tout de suite avoir commis l’impardonnable.

Cette peine vient soulager les défenseurs de la cause animale, comme l’association Les refuges de France, donc : « Défense de l’Animal, partie civile, salue la décision du tribunal qui a refusé d'homologuer la peine proposée par le Procureur et acceptée par le prévenu dans le cadre d’une procédure de plaider coupable (CRPC) car jugée insuffisante. » Une forme de « justice pour Spik » et donc une « victoire » saluée comme il se doit.

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